Le Sang Coulera Ce Soir...

Je lui adresse un superbe doigt d'honneur alors qu'il se dissipe. Je vais pas tarder à me le faire, je sens. Dès qu'on en a fini avec le big boss, je l'expédie auprès de son créateur vite fait.
Je me relève, m'étire et tend la main à Banshie. Nous aussi nous devrions chercher Iladryel, mais par où aller ?

"Où est-ce qu'on se planque quand une bande de cinglés chercher à vous faire la peau ?"

Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 10/01/2008

Banshie prend la main que lui tend le vampire pour se relever, puis lui répond d'un ton malicieux.

- ah mon grand, tu manque de logique. Ou alors d'absurdité fait voir, bref. Tu formule mal la question.

Compassion avec un mangifique regard interloqué et interrogateur la regarde, attendant sans doute une explication qui ne vient pas alors qu'elle se remet à jouer. Peut être attend-t-elle qu'il trouve lui même, mais le vempire n'a pas l'air d'humeur pour les devinettes.

- Ben, je pense qu'il vaut mieu dire, ou se met un grand cinglé pour chopper un par un plein de cinglés ?

Là, Compassion la regarde carrément avec de grand yeux ronds, soit parcequ'il comprend pas, soit parcequ'il arrive pas à croire que Iladryel soit aussi mégolomane.

- J'm'explique, le monsieur il se prend pour superman, alors il se la joue à la rambo et il croit qu'il peut nous faire la peau à tous, mais comme il est aussi lâche que le Joker, ben il va essayer de nous aligner tous un par un. Enfin c'est comme ça que je voi les choses. Après comme il se la pète encore plus que wonder woman, il croit qu'on vaut quedalle et qu'on est pas des dangers potentiels.

Allez savoir pourquois Banshie a placé la moitié des superhéros du folklore américain dans son explication. Je peux juste vous assurer qu'elle n'a rien fumé, sniffé, ou injecté dans son sang.

Je me gratte la tête. Ça se tient.

"Donc, le mieux, en ce qui nous concerne, ça serait qu'on reste ensemble, c'est ça ?"

Cette tentative de réponse intelligente est pitoyable. Mais ça me semble logique. Même si Iladryel est le grand méchant, il faut bien avouer que séparément, on n'a quasiment aucune chance de survivre. Pas sûr qu'à deux ça soit moins risqué, mais bon.
Bien. Première partie résolue. Maintenant, deuxième question :

"Et si on suit ta logique, par où et comment peut-on tendre une embuscade de manière à séparer tout un groupe ?"

C'est pas très logique quand j'y pense, vu que Banshie et moi sommes les seuls à être restés "groupés". Mais réfléchissons tout de même.
Alors que mon cerveau turbine, une suggestion sort toute seule de ma bouche, avant même que j'ai pu juger si elle est viable ou pas :

"Pourquoi pas les égouts ?"

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- Les égouts... J'ai des doutes, après il me prendr eà contre pied, mais je crois qpas qu'il acceptera d'aller faire la sieste dans un truc boueux et puant. Et surtout où grouillent les vampires d'Anubis.

Elle aussi se gratte la tête. Il va réussir à les tuer rien qu'en les laissant réfléchir sur là où il est. Ce type est vraiment un poison.

- Et puis, de toute manière il doit bien lui rester quelques fidèles alors... En plus, comme tu l'as dit, ils sont tous partis à pétauouchonk les autres. Dans ces conditions, il peut nous tomber dessus à tout moment. Enfin pas nous parceque je crois qu'il s'en fiche. Il suffisait de voir sa tête pendant le combat. Amusé à peine. Un vrai fou.

Elle s'arrête et précisement au moment où Compassion ouvrait la bouche pour répondre.

- Pendant que j'y pense, si on mettait les bouts, on est quand même au milieu de son fief là.

Effectivement. Les vampires présents les regardaient d'un oeuil... lubrique... affamé... bref, malsain.

"Ah ouais, merde. J'avais oublié."

Récupérant mes épées, j'entraîne Banshie à grands pas vers la sortie. Quelques vampires cherchent à nous barrer la route. Je les calme rapidement en en décapitant d'un côté, et en embrochant le cœur d'un autre à l'opposé.

"Pardon. Désolé. On n'a pas le temps. Excusez-moi. Merci."

Je me la pète un peu comme ça, mais je ne suis pas des masse rassurer non plus. On sort de la boîte. Y en a dehors aussi. Un 4X4 qui vient d'arriver. Ils sont une demi douzaine à en descendre. Oh putain....
J'accroche alors le chauffeur du regard. Il a glissé les clefs dans sa poche arrière. Tiens, Banshie m'avait pas dit qu'elle savait conduire ?

"Monte, je t'envoie les clefs."

Banshie a compris. Elle se fraie un chemin jusqu'à la bagnole avec l'aide précieuse d'Horrorshow, tandis que je tente d'approcher le chauffeur. Hum, pas facile. Mais j'y arrive quand même, quelques coups d'épées et flaques de sang plus tard.
Le bougre n'a pas l'air content que je veuille lui piquer sa caisse et il me le fait savoir avec quelques moulinets d'un fléau en acier. Bon. Je jette un œil alentours. Banshie empêche le renfort d'arriver avec son flingue. Bien.

"C'est parti."

C'est efficace, un fléau. Quand on arrive à toucher sa cible. En l'occurrence, non. Je suis trop leste pour lui. Parfois pas de beaucoup, pas assez à mon goût, mais toujours trop pour lui. C'est donc presque non sans mal que j'arrive après un moment à lui planter mon poignard entre les deux yeux. Je récupère aussitôt les clefs dans sa poche arrière et les envoie à Banshie.

"Démarre, je te couvre !"

Ce qu'elle fait. Alors qu'elle prend de la vitesse, je me dissipe à l'intérieur sur le siège passager.

"Bon, et nous, où est-ce qu'on se planque ?"

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Banshie qui a démarré en trombe reprend instinctivement ses bonnes vieilles habitudes. En l'occurence la conduite à gauche.

- Putain, elles sont mal foutues leurs bagnoles, on est du mauvais coté pour conduire. Enfin, sinon je te propose chez moi. Faut que j'aille chercher d'autres cartouches de toute manière. Et en plus j'en ai marre de jouer unplegged.

Elle fait deux ou trois embardées pour éviter le coupé sport et la berline qui auraient dus la percuter.

- Dis, Banshie, euh... T'es sure que t'es du bon coté de la route là ?

Paf, elle percute. Ne sachant rien faire dans la douceur. Et puis de toute manière c'est un 4x4, elle tourne à 90°, passe la ligne blanche, sous les yeux d'une patrouille de flic qui coryant reconnaitre une bagnole d'Iladryel ne disent rien, puis retourne à 90° et se retrouve enfin dans le bon sens.

- Tu m'otteras pas de l'idée que c'est quand même bizzare cette envie de conduire à droite.

Oui, il faut dire qu'elle n'a jamais touché une voiture depuis qu'elle est à Averonn.

- Bon, enfin pour en revenir à ta question, après si t'as d'autres idées... c'est comme tu veux.

Une nouvelle embardée pour éviter une camionnette me jette contre la portière. Un bleu apparaît sur mon front, puis guérit presque aussitôt, passant par les sept couleurs de l'arc-en-ciel en moins de dix secondes. Ça fait guirlande de Noël.
Les filles auront ma peau......

"Non, chez toi, ça me va très bien."

En fait, du moment qu'on sort de cette voiture...

[je te laisse commencer le post chez toi. ^^p]

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