Demande d'entretien

Un drole de personnage se pointa à la mairie d'Ikasu.
Un être totalement inconnu des personnes présentes ici, mais pas de leur chef.
Les membres de l'assistance regardérent longuement cet homme aux cheveux rouges, aux yeux fous, au teint pale et vetu d'une camisole de force qui se trimbalait avec un gant à la ceinture et une canne bizarre.
Il était venu parler à ReveRence, ayant appris sa survie, et l'endroit où il logeait, ayant appris également l'existence de son clan.
Il se dirigea vers une secrétaire, presque inexistante derriére son bureau.

"Puis-je demander un entretien avec le dénommé Octave Richter?"

La femme était pétrifiée devant le fou, avec sa voix glacée et discordante, au timbre imprégné de folie meurtriére.

" - Carnage. "

Ouvrant les portes de son bureau, Octave se dirigea vers CaRnAgE sans aucun signe de préparation au combat.

" - Dit moi que tu veux tuer Iladryel. "

La voiture s'arrête dans un crissement de pneus et un fracas métallique. La nuit tombe. Il nous a fallu la journée entière pour venir, entre les côtes trop raides, les routes mal indiquées et cette carcasse que les filles ont du pousser pendant que je roupillais à l'arrière, nauséeux. Il faut dire qu'avec le soleil qui me torturait et la conduite catastrophique de Krom....
Je descends, les jambes encore un peu molles, m'étire et baille. Jetant un coup d'oeil à l'avant, je vois de la fumée qui sort du capot. Holà....ça doit pas être beau à voir, là dessous. Je vérifie : le moteur est carrément tombé par terre.

"Je crois que pour le retour, va falloir marcher..."

C'est alors que la nuit tombe totalement. Je retrouve la pleine possession de mes moyens. Et je ressens aussitôt une aura familière. Deux même. Une que j'associerais toujours à une bonne petite clope dans une chambre d'hôpital, et une autre....qui réveille des pulsions meurtrières.
Je darde des prunelles de feu sur la mairie et dégaine mes lames.

"On arrive pile au bon moment...."

L'amour de ReveRence pour le confrère de CaRnAgE est très palpable.

"Serais tu à ce point différent de moi que ta lucidité te permette de lire dans mes pensées?

Un sourire en coin, passablement sadique, s'étire sur le visage du fou.

-Effectivement, je te propose de prendre ta revanche sur Iladryel.

Il tourna sesyeux vers la secrétaire vu plus tôt.

-Dis moi, combien es tu prêt à recevoir en fond monétaire pour me laisser m'amuser avec ton assistante bureaucratique?"

En entendant cela, la femme en question et une moue indignée, inspirée par quemlques idées sexuelles qu'elles pensait avoir compris, mais avec CaRnAgE, le vampire fou, rien n'est simple à comprendre...

-Un troll dans le capot, ce truc!

Azriel sortit, souriante comme pas deux. Voila une bonne chose de faite, et lorsqu'elle la claqua, la portière tomba. Amusant amusant.

-Pfff... Pas très mastoc, le troll...

Lorsqu'elle vit Compassion sortir ses armes, qu'elle appréciait en tant qu'artisante, elle aussi sentit l'odeur nauséabonde Carnage. Un meurtre est si vite arrivé...
Sentant ses griffes sur ses doigts, elle réfléchit. L'odeur indiquait qu'il étit dans la mairie avec... Reverence?

-... Louche.

Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 10/01/2008

- Au contraire, Iladryel à laminé ReveRence, et CaRnAgE qui veut l'évincer -Iladryel- vient pour demander l'appuit de notre medecin personnel qui est très écouté chez les vampire et qui de plus n'est pas une force de frappe négligeable.

Compassion et Azriel cherchaient du regard la personne qui avait dit ça. Lorsqu'il constatèrent que ce ne pouvait être que Banshie ils lui gratifièrent un regard ahuri.

- Ben quoi, c'est logique non ?

Plsieurs présences au dehors interpellérent les sens de CaRnAgE. Il sentatit de la haine, de la suspicion et une sorte d'humour particulier.
Compassion, Azriel et Banshie.

"Je te demande un instant.

Il dégaina lentement son desert eagle, vérifia les munitions, sans accélérer le rythme, hota la sécurité et l'arma, le tout toujours aussi lentement, et le braqua sur la porte d'entrée.

-Bien, maintenant que cette sécurité est prise, parlons affaire, veux-tu?"

" - Tu t'en balance, ils n'ont rien contre toi pour le moment... Sauf Compassion... "

Durant ces six mois ou il avait fait secret de sa ressurection, ayant récuperé sa mémoire, ReveRence avait senti un manque cru des personnes qui lui étaient chères...

" - Laisse-les entrer, ils nous aiderons surement. "

Les portes souvrirent grâce à un méchanisme spécialement conçu par Octave, ce dernier vît trois tête familières...

* Vous m'avez manqué, les gens... Surtout toi, ma grande...*

Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 10/01/2008

- Tu sais Octave, ton isolation laisse à désirer. On a put entendre toute votre conversation.

La jeune humaine, la seule du lot, aficha un sourire quand même ravit devant l'ex-chirurgien d'Averonn. Certe, même à l'époque il ne donnait pas franchement l'impression d'être un autentique bout-en-train, mais il a pas l'air méchant, ce qui avouez le, dans cette ville est rare.

- Bon, après j'ai un peu les crocs contre la bêbette qu'est ici, mais ça remonte à un bon bout de temps alors disons que si tu veux j'accepte de ne pas le démembrer maintenant. Enfin bref, contente de te revoir.

CaRnAgE gardait son calibre levé, juste dans la ligne de mire du crâne de Compassion, avec un immense sourire sadique.
Bien qu'il savait pertinemment que le vampire ne ferait rien en présence de ReveRence, il la gardait en joue, juste par plaisir, par nostalgie, en quelque sorte...

"Dis moi, gamin, c'était quand la derniére fois que je t'ai troué la peau?

Il baissa brusquement son arme en partant d'un rire franc.

-Disons que pour aujourd'hui, exceptionnellement, je ne suis pas d'humeur à te réduire en poussiére, j'ai des affaires plus urgentes.

Il lança un regard aux deux autres anciennes connaissances, et s'inclina briévement.

-Mesdames...

Il se désinterressa de ses brusques salutations, et revint vers le sujet premier de sa présence ici.

-Alors, très cher, es tu prêt à prendre part à la machination qui te débarrassera de ton ennemi?"

Azriel resta impassible, et se mit devant Compassion, juste au cas où CaRnAgE fasse le couillon. Et comme elle s'en doutait, si c'était le cas, Reverence la soignerait.

Préférant toujours le silence, elle ne bougea pas, attendant différentes réponses des uns et des autres.

Ignorant superbement le canon pointé sur moi, je m'approche même de quelques pas pour répondre à CaRnAgE :

"A peu près en même temps que j'ai lacéré la tienne."

Le sourire du vampire fou s'élargit. Puis il se désintéresse de moi. Moi aussi. Je me tourne vers ReveRence :

"Salut."

Je n'ai jamais été un partisan des grands élans d'affection. Surtout dans les circonstances présentes. Azriel a raison : ce n'est plus tout à fait le même. Il y a comme une espèce de mur autour de lui. Il a jamais été très liant auparavant c'est sûr, mais là c'est encore pire. Il se mettrait au sommet d'un iceberg qu'il paraîtrait moins inaccessible. Ceci dit, il a quand même l'air satisfait de me revoir.
Azriel se place devant moi, comme pour me protéger de CaRnAgE. Un tantinet vexé, je me décale avec un regard qui veut dire "T'es pas ma mère, quand même ?"
J'écoute le proposition du Vampire Noir. J'ai pas confiance. Mon instinct me hurle de lui sauter dessus, mais c'est pas le moment. Je balance tout de même :

"En gros si j'ai bien compris, dès qu'Iladryel sera raide, rien ne t'empêchera plus de nous poignarder dans le dos, c'est ça ?"

Faut pas se leurrer : tant que ça sert ses intérêts, il sera de notre côté. Mais pas au delà.

" - Bah ouais en gros. De toute façon... "

Allumant une clope, il en jeta une à Compassion.

" - Les vampires, y a rien de pire. Tu sais qu'on usera de tout. La sournoiserie, le charme, et pire... "

Un sourire aux lèvres... Il s'approcha de Compassion.

" - Ok, ça marche, on le bute ensemble, mais à une condition. "

Il passa son bras autour du cou de Compassion. Ça faisait du bien de le revoir.

" - Si tu l'approche à plus de cinquante centimètres, tu mangera ta salade à paille, pigé ? "

Il avait dit ça tellement sereinement que l'assistance avait été quelque peu choqué. Lui, le chirurgien d'Averonn qui avait toujours un langage propre et saint, parler comme ça... Il sortit son bras de Compa' et vint faire la bise à Banshie et déposer un baiser sur la joue de Lunne.

" - Vous en dites quoi ? "

Je souris en secouant la tête. Réflexion faite, Rev' n'est pas encore mort. Et ça me fait chaud au cœur.

"Ça roule pour moi."

Je jette un regard incendiaire à CaRnAgE, qui me répond de son sourire de fou. J'attends avec impatience le moment de ta trahison, pour te faire la peau. Une fois de plus....
Je m'approche d'Azriel, tout en allumant ma clope et demande dans une bouffée de fumée :

"Au fait, Krom ? Tu vas nous trouver une autre épave près des égouts pour le retour ou on rentre à pied ?"

-Hum... 'peux toujours aller piquer une voiture à un fonctionnaire sans défense?

Elle avait dit ça de la manière la plus sérieuse qui soit, en regardant Reverence du coin de l'oeil. Elle n'avait pas oublier les égouts.

-Mais pour ce qui est de Iladryel, je vous préviens tout de suite... Je ne serais pas l'appat!

Elle eut un sourire ironique comme seule réaction ajouté à ses bras qui se croisaient. Puis elle tourna les talons et dit machinalement.

-Attendez moi, je reviens avec un camion...

Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 10/01/2008

- Je suis d'accord, même si j'ai rien de particulier contre Iladryel, après tout quelque me dit que si je m'ammène avec un morceau de lui au bureau des chasseurs j'aurais assez d'argent pour finir ma vie à Manathan.

Cette manière même de procéder la répugnait, mais elle en avait assez, et c'était sans doute le seul moyen de pouvoir quitter les chasseurs.

- Même si je n'ai aucune confiance en CaRnAgE.

Soudain, elle n'avait plus l'air d'une gamine qui veux juste monter sur une scène. Elle ressemblait plus à une Valkirie implacable et meurtrière. Mais aussi vite que c'était apparut, la jeune guitariste reprit sa place dans le corp de Banshie.

Toute cette méfiance qui tournait autour de caRnAgE le ravissait au plus haut point.
Il n'est jamais aussi heureux que lorsqu'il sent la méfiance des autres, qui ne peut être générée que par la peur, et celle du trio est palpable à des kilomètres à la ronde.

"Tu sais, mon cher petit Octave, pour la paille et la purée du gamin, je m'en occupe très facilement, c'est d'ailleurs mon passe-temps favori depuis quelques temps.

Compassion lui jeta un regard meurtrier, qui n'eut d'autre effet que lui faire lever un sourcil, et ReveRence n'avait surement pas aimé non plus.

-Bref, comme la lycante refuse de servir d'appat, bien que je puisse le comprendre après la raclée historique qu'elle a subi face à Ila', je pense que Compassion fera l'affaire.

Il se déplaça, et se mit juste dans le dos de l'interressé.

-Ne t'inquiéte pas, s'il ne fait que t'amocher atrocement, je veux bien, dans ma grande générosité, abréger tes souffrances..."

Et il parti dans un grand éclat de rire, et revint aux cotés de ReveRence.

Mes yeux se réduisent à l'état de fentes haineuses tandis que ma voix siffle avec une colère contenue :

"Redescend sur terre, mon couillon : tu crois vraiment que je te ferait ce plaisir ?"

Je préfère me suicider plutôt que de laisser cette pourriture me toucher. Je me tourne vers ReveRence :

"Déposez-moi devant le Red Night et je vous sert Iladryel sur un plateau."

Je jette un regard à Banshie et lui sourit en lui faisant un clin d'œil :

"T'inquiète, j'ai pas l'intention de mourir."

Le rire fou de CaRnAgE retentit. C'était surement la chose la plus stupide qu'il ait entendu.

"Tu comptes affronter Iladryel? Et au Red Night, en plus? A ton tour de redescendre, gamin, tu mourras avant d'avoir senti les coups du grand manitou.

Compassion n'appréciait manifestement pas d'être traité ainsi, avec mépris et moquerie.

-Même tous ensemble, vous ne pourrez rien face à lui. Depuis l'arêne, il est toujours accompagné d'au minimum dix vampires d'élite, qui valent eux même mieux que toi, ce qui en soi, je dois bien l'avouer, n'est pas très compliquué.

Il prenait plaisir à rabaisser Compassion, et ce dernier le prenait pour insulte, alors qu'au contraire, le fou lui sauvait la vie.

-Sans moi, rien ne pourra être tenté pour le tuer. Malgré nos différents, j'ai toujours sa confiance, et je suis le meilleur de ses hommes."

Un élan de rage remonte le long de mon corps et avant de m'en rendre compte, la pointe de mon poignard est plaqué contre sa gorge.

"Si j'étais aussi faible que tu le dis, je pense pas que je serais encore là !"

CaRnAgE repart de son rire de fou. Il commence sérieusement à me gonfler, mais ni ReveRence, ni Banshie, ni moi d'ailleurs ne voyons cette situation d'un très bon œil. Mon bras retombe donc le long de mon corps et je crache avec dédain :

"Plutôt que de te vanter d'être encore dans les petits papiers de ton maître, c'est toi qui devrais nous le livrer."

Nombre de messages : 327 Date d'inscription : 10/01/2008

Banshie posa sa main sur l'épaule de Compassion. Ils étaient temporairement alliés, alors c'était une trève. Et de toute manière c'est toujour le méchant qui rompt la trève en premier. Puis elle parla d'une voix claire.

- Théoriquement, Iladryel ne se laisserait prendre au piège par aucun d'entre nous. CaRnAgE, tu peux être certain qu'il se méfie de toi comme de la peste. ReveRence, ben comme t'es cencé être mort, vut que t'es rez il va se dire "on va éviter de s'acharner sur un mec immortel.", Azriel : il te méprise à mort, il t'as deja ridiculisé et n'en a plus rien à faire de toi. Moi, il ne doit même pas vraiment savoir que j'existe, à part la nuit au Red Night. Par contre, Compassion, toi, tu es, désolé de te le dire, mais tu es suffisement méprisé par notre cible pour ne pas être considéré comme une menace, et si ma mémoire est bonne, il a voulut se battre contre toi. Je pense que ça pourrait l'interesser toujours.

Toute l'assemblée, même le vampire noir, resta scotchée devant la logique et la simplicité pourtant hardue de la chasseuse. Et Compassion poussa un soupir du genre pourquoi toujour moi qui ne lui échappa pas.

- Après on peu toujour essayer autrement, mais je pense que du coup, même si il vien, ce sera plus solidement escorté. Ensuite, il faudra définir d'un endroit où la rencontre pourra sembler hasardeuse, mais ne l'être pas, et où une embuscade pourra sembler impossible, et pourtant on sera là.

N'empêche se dit elle, c'est pratique d'être formée par une tueuse à gage.

La logique de Banshie se tient. Dans l'ensemble. Mais si on creuse un peu, quelques zones nébuleuses apparaissent :

"Moi, j'ai rien contre. Au moins si je meurt, ce sera un temps soit peu utile. Mais je ne pense pas qu'Iladryel soit du genre à tomber dans une embuscade. Ca colle pas avec sa personalité."

En réalité, je ne sais pas grand chose de sa personalité, mais c'est une intuition. Je me tourne vers CaRnAgE avec un regard haineux.

"Mais peut-être que notre "nouvel allié" va encore avoir une idée de génie ?"

Un bruit de claxon tira la fine équipe de la discution qui s'enfonçait. En regardant par la porte, il comprirent que non seulement Azriel n'avait pas mentie sur le fait qu'elle reviendrait; mais le fait d'avoir un camion de transport de fonds monétaires blindés semblait un excellent choix.

-Ou tu as trouvé ça?!
-Un type m'a l'a gentillement donné après que je lui ai dit que j'avais dans mes amis un certain Iladryel.
-Mais c'est pas vrai!
-Bien sûr. Mais on a rien sans rien, non?

Devant le sourire de la louve, Compassion ferma la bouche. Elle redémarra le fourgon et lança:

-Bah alors les filles, vous venez?

Le bruit du chargement du Raging Bull Taurus fit tourner la tête de tout le monde.
Octave était déjà partit pour le Red Night.

" - Vous faites chier à élaborer des trucs sans intérêt. "

Sautant par la fenêtre, il finit par lancer :

" - J'y vais, je lui montre que je suis Immortel, j'le bute. Point. "

Sous l'air ahuri de l'assistance qui commençait à croire que ReveRence était devenu fou, seul CaRnAgE avait compris. La seule chose dont Iladryel avait peur plus qu'une armée d'Anubis, c'était un Immortel qui n'était pas dans son camp...

" - Prenez le camion, je vous attends à Averonn. "

"Eh bah....en route."

Ma place d'appât à été piquée. Je ne vais pas m'en plaindre, mais je ne vais pas rester sans rien faire non plus.
Je grimpe dans le camion.

"Hors de question que ce taré ce mette à moins d'un mètre de moi."